Lorsqu’une personne est gravement malade en situation de handicap ou il est indéniable que cette condition représente une épreuve douloureuse et qu’elle bouleverse tant la vie personnelle et professionnelle de leur entourage, certaines personnes choisissent de devenir des aidants ou le deviennent par obligation. Accompagner une personne malade représente de grandes responsabilités. Il s’avère donc important de consulter les ressources nécessaires et de s’assurer d’être bien guidé.

Une personne âgée dépendante

Quand les parents vieillissent, beaucoup de questions surgissent. Comment réagir face à la maladie et la perte de repère ? Comment rester à distance pour ne pas se faire absorber son intimité comme celle du parent aidé ? Pourquoi ne pas embaucher un aidant familial ? Ça fait partie de leurs tâches (rôles). Ils occupent déjà une place essentielle dans la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées aujourd’hui. Par apport aux personnes âgées, les aidants familiaux consistent à aider à l’habillage et au déshabillage, réaliser des courses, et aussi aider à la préparation de repas. Ils accompagnent aussi les personnes âgées dans ses activités. Les principales aides individuelles versées aux personnes âgées sont l’APA (allocation personnalisée d’autonomie).

Des personnes à mobilité réduite

La mobilité réduite est une situation de handicap due à une diminution des capacités de déplacement dans l’espace public d’une personne, de manière temporaire ou définitive. Cela peut être lié notamment à des déficiences prénatales, des maladies invalidantes (telles que la Sclérose en plaques ou SEP), des accidents, ou plus généralement au vieillissement. Mais aussi à des situations ponctuelles comme c’est le cas pour les femmes enceintes, les personnes accompagnées de jeunes enfants (avec ou sans poussette), ou celles qui ont un bagage lourd. Une mobilité réduite amène la personne à avoir une autonomie de déplacement limitée ou nulle dans un environnement « ordinaire ». De ce fait, une grande partie des bâtiments publics et privés, des moyens de transport, des offres de loisirs, des voies publiques, des logements, des services leur deviennent inaccessibles. L’amélioration des conditions de vie des personnes à mobilité réduite PMR fait l’objet d’actions de la part d’organismes et associations en direction des pouvoirs publics et des gestionnaires de lieux et établissements des publics ou ERP (commerces, sites touristiques, lieux culturels) afin d’améliorer l’accessibilité et l’aménagement des espaces de vie.

L’accompagnement

L’accompagnant, aidant proche, ou aidant familial, aidant familier ou aidant non professionnel, est un acteur indispensable à la société. Ce dernier soutient la personne qui se trouve en perte d’autonomie, parfois avec l’idée d’une perte importante de qualité de vie ou même d’une mort possible. Soutenir, soigner ou apaiser la souffrance de la personne malade fait alors partie des objectifs fixés. Accompagner une personne gravement malade demeure toutefois exigeant, et il peut être facile de se laisser envahir par les responsabilités que cela incombe. Par exemple, quoi dire et ne pas dire à la personne gravement malade qui vit une détérioration de sa condition, ou souffre d’une perte d’autonomie quant à ses capacités physiques, psychologiques ou cognitives ? Comment sécuriser cette personne vulnérable et pouvant se sentir à la merci des gens qui prennent soin d’elle ?